Description
J’ai mangé tous tes bonbons
« Je m’excuse. À la place de venir te tenir compagnie, à la place de passer du temps avec toi, à la place de t’apporter les bonbons que je t’avais achetés, j’ai couru après le temps. Et j’ai mangé tous tes bonbons. »
Ce récit poétique et intimiste parcourt les conséquences de la course oppressante que la vie nous impose, entre contemplation et anxiété.
Éveline Thibault-Lanctôt est une autrice et poète québécoise. Après la publication de son premier recueil de poésie, À la venue des coquecigrues, elle revient avec un deuxième récit poétique, écrit en pleine pandémie, confinée avec sa famille et son anxiété.
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Fenêtre côté ruelle avec vue sur la mère
Ce récit révèle l’origine d’une tragédie humaine et familiale, et d’un enfermement dans un monde d’idées dans lequel la vie tout court n’a pas sa place.
À travers ses souvenirs, l’autrice lève le voile sur une mère dévastée par l’accumulation des épreuves et anéantie au contact de la froide intransigeance doctrinale de son mari. On découvre un père de certitudes qui a déchiré une famille entière à coup de discours politicoreligieux extrémistes.
« À vous voir, j’ai compris tout ce que nous vous avions fait subir. Votre détresse sculptée dans un linceul d’anéantissement, de dévastation et d’effacement qui obstruait votre totem. Vous l’aviez enseveli sous les voilures de la lassitude et de la désillusion. »
Louise Lanctôt est une écrivaine québécoise. C’est dans son enfance politicoreligieuse qu’elle puise son inspiration.
Quatrième d’une famille de dix enfants élevés dans la politique et l’idéologie, son nom de famille aura tôt fait de teinter ses actions et ses idées
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